La ville a reçu le label Terre saine, commune sans pesticide.”
L’opération nationale “Terre saine, communes sans pesticide”, portée par le ministère de la Transition écologique et solidaire, distingue les collectivités territoriales pionnières et emblématiques en termes de gestion sans pesticide des jardins, des espaces végétalisés et des infrastructures.
Le “Zéro phyto”* en action
Avec le principe du “zéro phyto”, les mauvaises herbes, que l’on appellera plus volontiers végétation spontanée, ont droit de cité en ville. Cette nouvelle façon de gérer les espaces verts modifie petit à petit le paysage urbain.
Qu’apporte le zéro phyto?
La décision prise par les pouvoirs publics d’adopter une gestion raisonnée des espaces verts en interdisant l’usage des produits phytosanitaires a plusieurs raisons :
> une question de santé publique : beaucoup des produits chimiques qui étaient utilisés pour l’entretien des espaces verts étaient nocifs non seulement pour les agents des services publics les utilisant au quotidien, mais également pour les personnes fragiles, à l’instar des jeunes enfants. Ces derniers peuvent notamment provoquer des intoxications aiguës ou chroniques.
> un enjeu environnemental : les pesticides professionnels employés dans les espaces verts ou sur les voiries constituent une source importante de contamination des eaux. Ces produits sont également un frein au développement de la biodiversité. Leur interdiction signale certes le retour de la végétation spontanée, mais aussi celui des abeilles, des papillons ou encore des nichées d’oiseaux.
Afin de réduire la consommation énergétique et de limiter la pollution lumineuse, la ville d’Échillais s’est engagée dans une démarche d’optimisation de l’éclairage public.
La commune veille à recourir à des plantes :
– vivaces, puis à faire des boutures
– peu gourmandes en eau, comme la gaillarde, le gazania ou la catananche
– expansives pour proposer de beaux volumes végétaux
La gestion différenciée des espaces verts communaux répond aux enjeux multiples du développement durable.
Elle permet :
La gestion différenciée consiste à ne pas appliquer à tous les espaces verts la même intensité et la même nature de soins (tonte, désherbage, arrosage…).
Ce mode de gestion permet de :
Pour le service espaces verts, c’est l’opportunité d’organiser le travail de manière plus pertinente, en concentrant l’attention sur les sites qui en ont le plus besoin et en intervenant moins sur les sites naturels.