Notre Commune a un lointain passé.
Située sur le plateau, elle a été peuplée aux temps préhistoriques (Dolmens de la Sauzaie, station néolithique du Bois Bernard), puis à l’époque Gallo-romaine (aux Erronnelles) – Étape sur la route de SAINTES à PORT-DES-BARQUES. Un château fort y fut construit vers 1147 entre « Le Frelin et l’Église » (lire ÉCHILLAIS et ses Seigneurs : A. BARBOTIN).
L’Église, édifiée au XIIème siècle, servait d’ailleurs de Chapelle au Château, dans lequel Agrippa d’Aubigné, célèbre écrivain et ami d’Henri IV, passa une nuit en 1587. Durant les Guerres de Religion, entre 1575 et 1577 le Château fut détruit ainsi que l’église (sauf la façade, l’abside et la chapelle St Julien) Les derniers vestiges du château disparurent vers 1850.
Un autre château (la Bristière) le remplaça en 1599 sur la route de TRIZAY (ferme actuelle avec sa tour de coin). Un nouveau logis est accolé à l’ancien en 1680. En 1685, Fénelon séjourne à la Bristière et y écrit « le serment de fidélité au Pape ». Commune rurale, Échillais était composée entre 1840 et 1924 d’une population active : un tiers d’agriculteurs, un tiers de carriers et un tiers d’ouvriers traversant chaque jour la CHARENTE pour se rendre à l’Arsenal de ROCHEFORT, alors en pleine expansion. Ce n’est qu’à la fin du XIXème siècle (à partir de 1884) que les premières maisons de la Renaissance virent le jour. Écoles et Mairie ont été construites en 1897.
Le développement (doublement de la population) actuel débuta en 1967, année où fut mis en service le « Pont à Travée Levante ». De cette époque et des années qui ont suivi datent la plupart des équipements collectifs.